Dépêche AFP, 7 mars 2007.
L’ex-ministre de la Culture Jean-Jacques
Dans un communiqué M. Aillagon énumère les postulants qui, à ses yeux « représentent un vrai courant de sensibilité et d’action politique » et cependant n’ont pas les 500 signatures requises : « Olivier Besancenot, José Bové, Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan, Arlette Laguiller, Corinne Lepage et Jean-Marie Le Pen ».
« Ces candidatures ne sont pas fantaisistes. Elles participent activement au débat démocratique de cette campagne » écrit l’ex-ministre.
Regrettant que la réforme des parrainages n’ait pas été engagée, avec par exemple, la possibilité de les ouvrir « à un nombre significatif de citoyens », M. Aillagon met en garde contre ce qui pourrait « constituer un déni de démocratie ».
« Il serait en effet paradoxal et anormal » que Jean-Marie Le Pen, présent au second tour en 2002, « ne puisse pas prendre part à l’élection de 2007 », ou qu’ « Arlette Laguiller, déjà cinq fois candidate, soit empêchée » de concourir à nouveau, écrit-il.
En tant que conseiller régional, M. Aillagon peut signer pour un candidat, mais ne veut pas donner l’impression que cela signifierait son « soutien ».
C’est pourquoi, vendredi, à l’issue de la séance plénière du Conseil Régional de Lorraine à Metz, il « tirera au sort, publiquement, parmi les noms des candidats en mal de signature, celui qui bénéficiera » de son parrainage.
Il invite tous les élus de France à faire de même.